Valérie Zézé : la Prison et la Récidive

Jeudi 25 octobre, 18 heures
Thiviers, bibliothèque,
conférence

Rencontre avec Valérie Zézé
la Prison et la Récidive
ou
comment devient-on récidiviste, et la prison soigne-t-elle ?

Valérie Zézé avait commencé une carrière de professeur de lettres lorsqu’après l’accident d’un élève dans sa classe, elle se retrouve sans emploi, découvre la drogue, pratique le vol, réitère dans la récidive , connait la prison.

Avec Delphine et Anaële Hermans, elle relate son histoire dans une bande dessinée et vient de recevoir le prix Atomium de Bruxelles pour « la Ballade des Dangereuses » parue cette année aux éditions de la Boîte à bulles.

Après sa cure de désintoxication, Valérie Zézé réside libre à Nanthiat où elle a d’ailleurs organisé un salon du livre « les Cris féminins – l’Ecrit féminin » avec une douzaine de femmes auteurs.

Et se construit dans ce village un emploi d’écrivain public.

le Grand Week-end de nos amis du Théâtre de Poche



Grâce aux étroites relations qu’entretient avec les institutions culturelles de la Dordogne, l’association France-Québec (section Périgord-Québec que nous recommandons à tous ceux qui aiment la Belle Province), Thiviers va recevoir Gaëtan Leclerc pour deux récitals vendredi soir et dimanche en matinée.
Naturellement très musicien (sa mère est professeur de piano), Gaëtan sait manier la guitare et tenir la scène ; si, heureusement, sa voix n’est pas l’exacte réplique de celle si célèbre de son oncle Félix (1914-1988) elle convient bien, avec sa pointe d’accent québécois, à ses textes populaires et poétiques. Pour le Xe anniversaire, Gaëtan Leclerc s’est laissé convaincre et s’est lancé. Depuis, il aime à nous parler du grand Félix. Et, passant le temps, à faire revivre merveilleusement toutes les chansons de son oncle dans une pure et respectueuse authenticité à commencer par celles qui, de « Moi mes Souliers » au « P’tit Bonheur », ont fait lors des récitals de 1950 à Paris, une vedette de la chanson française d’une personnalité déjà très appréciée au Québec pour la radio, le théâtre et la télévision, et bien sûr la poésie.
Et ce même week-end, déjà applaudi à Thiviers dans un remarquable « la Loge de Cyrano » miroir de l’œuvre de Rostand, puis dans les textes inattendus et caustiques de « Comédies en Feydeau majeur », l’acteur Patrick Guichard assurera l’alternance le samedi 7 avril, incarnant un Jérôme Bouvier pourchassé par les fantômes des stars les plus illustres du théâtre et du cinéma français, de Sarah Bernhardt elle-même à Romy Schneider, dans un vertigineux « seul-en-scène » aux voix multiples préparé par son éternel complice Frank Bertrand.

Et tout cela se passe au Théâtre de Poche !

Gaëtan Leclerc chante …Félix !
vendredi 6 à 20 h 30 et dimanche 8 à 15 h 30
tarif unique 12 EUR
l’Homme aux actrices
samedi 7 à 20 h 30
entrée 12 EUR (adhérents du Théâtre de Poche 10 EUR)
un seul numéro pour les réservations : 06 41 90 66 18
le Théâtre de Poche est à l’ancien espace Virmouneix
impasse de Tombouctou, 34-36 rue du Général Lamy – Thiviers.

Les Leclerc : de Félix à Gaëtan


Le Théâtre de Poche reçoit les 6 et 8 avril Gaêtan Leclerc, neveu de Félix Leclerc dont il reprend et défend le répertoire.

Félix Leclerc est aussi célèbre au Québec qu’en France. Voici la présentation qu’en fait Jean Royer dans son Anthologie de la Poésie Québecoise Contemporaine (édition 1996). et que tous les périgourdins apprécieront :

Félix Le clerc, né à la Tuque en 1914
Premier troubadour de la chanson de langue française contemporaine, il est aussi le dernier poète de la vie rurale.
Il s’était fait connaître au Québec par ses textes radiophoniques et son théâtre avant d’être consacré vedette de la chanson en France en 1950.
Son recueil de poèmes Andante (1944) tout comme la suite de son œuvre réunit un ensemble de contes et de fables où les saisons de l’homme s’accordent à celles de la nature.
Non seulement ses livres, mais aussi ses chansons ont fait de lui le poète le plus populaire du Québec.
Ses premières œuvres dont Pieds nus dans l’aube (1946), parues chez Fides à Paris et à Montréal sont constamment rééditées. Notons ses plus récents titres parus aux Éditions de l’Arc Le Petit Livre bleu de Félix ou le petit calepin du même flâneur (1978) et Rêves à vendre (1984).

à consulter :
Luc Bérimont, Félix Leclerc Paris Seghers 1964 – collection Poètes d’aujourd’hui

et pour ceux qui ont accès à une bibliothèque québecoise :
Jean Royer, Pays intimes, entretiens (1966-1976) Montréal Leméac éditeur, 1976

Félix Leclerc est décédé à Saint Pierre de l’Île d’Orléans en 1988
En hommage les récompenses de la chanson québécoise s’appellent désormais les Prix Félix.

sa notice Wikipédia (très détaillée)

Le chanteur Gaëtan Leclerc, à la ville neveu de Félix, a été invité par les organisateurs à l’hommage rendu en 1990 , Xe anniversaire du décès de son oncle. Il a alors interprété une sélection de chansons qui peu à peu est devenue le tour de chant plein d’authenticité que le Théâtre de poche nous permettra d’apprécier.

Saison 2018

L’assemblée générale s’est tenue le 8 février.
Le bureau a été renouvelé à l’identique mais il faudra pourvoir aux retraits du président et du trésorier pour l’exercice 2019.
Gille Gourio a accepté un poste informel de deuxième vice-président après un échange de SMS entre la salle Jean Dubost de Thiviers et le boulevard Jourdan à Paris.

Le programme 2018 est encours de finalisation.
Il comprendra un récital de variété (6 et 8 avril) au Théâtre de Poche, un bal trad à la salle du Parc (28 avril), et les deux concerts de l’Avent au Le Clair.
Une animation participative en cours de préparation pour octobre au Théâtre de Poche.

Deux rencontres avec un auteur Annie Herguido le 18 mai et Hélène Tayon en septembre (à préciser) à l’occasion de son dernier roman La Levantine.

Eclairage

Exceptionnellement, pour le concert du trio Melting Pot, qui comme les spectateurs ont pu le constater, était un peu plus qu’un concert, notre ami Lionel Viret nous a prêté deux pieds de projection prélevé sur le matériel du Théâtre de Poche.
Cette m,ise en lumière a permis, quoique basique, un meilleur confort visuel et un meilleur contact avec les musiciens dont, dans le contexte il était important de voir les visages. Et ce qui a permis un reportage photographique par les bénévoles de l’association.

C’est la deuxième fois que nous donnons un aspect théâtral à la petite scène du Le Clair.
La première fois, c’était pour le récital La Fontaine, avec deux petites coulisses sur le côté et deux projecteurs puissants du fond de la salle.

Il y a peu de frais à engager pour faire du Le Clair une salle plus preformante : une rampe fixe à bonne distance (pour ne pas éblouir les intervenants), un plateau mobile pour élargir la scène. Ce qui permetttrait d’accueillir une centaine de personnes (un peu plus même en ouvrant le balcon) pour des spectacles de qualité ainsi plus facile à fiancer.

la Double Surprise

On savait que Hiroko, la passion de l’accordéon personnifiée en femme japonaise, est célèbre dans son propre pays, où pourtant l’accordéon n’est pas roi, et qu’elle reconnue en France parmi ses pairs.
On savait que ceux-ci, à la suite de Richard Galliano et de quelques autres avaient libéré le répertoire.
La vraie première surprise est venue de la pureté du son que Hiroko tire de son instrument, (un Maugein basses standards) choisi avec soin certainement. 0n ne peut pas ne pas la remarquer dans le cadre de la salle du Le clair, particulièrement claire et juste.
C’est que le rendu sonore de l’accordéon dépend beaucoup de l’instrumentiste ; on dit souvent que le soufflet est l’archet de l’accordéoniste.
A cela s’ajoute un doigté délicat de sorte que dans le jeu d’Hiroko le son global est particulièrement riche. Hiroko Ito est une accordéoniste exceptionnelle

La deuxième surprise c’est le shamisen.
Sylvain est presque certainement le seul européen qui non seulement le pratique, mais en est considéré comme un maître (c’est à dire digne de l’enseigner à l’égal des plus grands japonais).
Mais la surprise est devenue extrême, lorsque, passée la présentation de ce luth traditionnel, les deux instruments ont délivré une musique si fusionnelle.
Petite note linguistique pour la lecture à voix haute : dans les transcriptions des mots japonais, le h est toujours aspiré.

Récital d’une accordéoniste japonaise à Paris


Sylvain Diony et Hiroko Ito

Hiroko Ito

Au Japon où elle est née, elle commence le piano à 4 ans, l’accordéon (chromatique) à 7.


Son professeur Yasuhiro Kobayashi (Coba sur la scène internationale) la fait assister à 10 ans à un concert de Marcel Azzolla.
Cela scelle sa destinée.
A sa majorité, elle prend l’avion pour Paris et, s’appuyant sur l’Académie du faubourg Saint Martin, y fait carrière.

Ghyslin Di Sacco

Ghyslin Di Sacco est clarinettiste. C’est au CRR de Versailles qu’il rencontre son épouse Hiromi Fukushima clarinettiste elle-même, avec laquelle il est venu nous présenter un quatuor avec piano.

Il accompagnait également la mezzo Malika Bellaribi.
Il sert à Paris dans la musique de la Garde.
Il joue aussi du jazz et du saxo mais il est malgré tout la composante la plus classique du mélange Melting Pot.

Sylvain Diony

Sylvain Diony est un guitariste classique formé au style espagnol.
En Dordogne, il a présenté avec Ghyslin un duo de chorões brésiliens et de musique latino-caraïbe.


A l’occasion des tournées du trio au Japon où Hiroko Ito revient régulièrement, il s’est mis au shamisen, le luth traditionnel à trois cordes …et a passé les degrés correspondants.
Il est absolument la composante la plus éclectique du mélange.

Le trio interprètera les créations de Hiroko, qui puisent leurs sources dans la musique festive japonaise comme dans la pop-rock, des œuvres et des arrangements d’accordéonistes français actuels et des compositions d’interprètes japonais, moins connus peut-être du moins en France, mais non moins remarquables.

D’où l’originalité et l’intérêt tout spécial du concert. Et d’où aussi le nom Melting Pot. Fusion.

Dimanche 3 décembre 15 heures
salle du cinéma Le Clair, 4 avenue du Général Leclerc
Melting Pot trio
une japonaise à Paris

Une après-midi très conviviale avec le trio Ruvido


Hugo Proy Juliette Bourette et Ilyes Bouffaden

Alors qu’à l’extérieur le temps était plutôt maussade, partagé entre grosses averses et modestes éclaircies, le récital du trio Ruvido au Le Clair s’est déroulé dans une atmosphère conviviale relevée par l’ambiance si cosy de la salle.

Le public a été pris d’emblée par le charme particulier du trio d’anches dans les canons extraits des Variations Goldberg (une sur trois), particulièrement lisibles dans la transcription pour instruments à vent.

L’interprétation du divertimento pour trois cors de basset transcrit pour la clarinette d’aujourd’hui, le hautbois et le basson, a été …mozartienne, tout simplement.

L’ouverture de l’Echelle de soie de Rossini, très brillante, a donné envie d’entendre la suite : l’Odyssée à Périgueux ou le Théâtre-Opéra à Limoges peuvent maintenant programmer sans soucis l’opéra-bouffe dans son entièreté pour leurs prochaines saisons.

Et juste avant les Cinq pièces en trio de Jacques Ibert dédiées à Fernand Oubradous, le père-fondateur en quelque sorte du trio d’anches, on avait apprécié la simplicité parfaite du « Concert champêtre » d’Henri Tomasi grâce auquel on a pu rêver un instant à nos déjeuners sur l’herbe du printemps prochain.

Retour à l’urbanité avec en bis une composition d’Hugo Proy sur un thème de Joe Isaishi pour le film Nausicaa de la vallée du vent d’Hayao Miyazaki, la composition de Miles Davis Nardis et enfin le célèbre Tico-Tico no Fubá.

Croissance, croissance…

La conférence du 7 novembre sur le mythe de la croissance et ses limites a attiré un public sérieux (avec en particulier, la participation d’élus des communes voisines de Thiviers) qui a pratiquement rempli le Théâtre de Poche. Nous le remercions pour son accueil gracieux.
Devant l’intérêt rencontré et « à la demande générale », il y aura un prolongement.
Ce sera en janvier au cinéma Le Clair autour d’un film documentaire préparation en cours