Eclairage

Exceptionnellement, pour le concert du trio Melting Pot, qui comme les spectateurs ont pu le constater, était un peu plus qu’un concert, notre ami Lionel Viret nous a prêté deux pieds de projection prélevé sur le matériel du Théâtre de Poche.
Cette m,ise en lumière a permis, quoique basique, un meilleur confort visuel et un meilleur contact avec les musiciens dont, dans le contexte il était important de voir les visages. Et ce qui a permis un reportage photographique par les bénévoles de l’association.

C’est la deuxième fois que nous donnons un aspect théâtral à la petite scène du Le Clair.
La première fois, c’était pour le récital La Fontaine, avec deux petites coulisses sur le côté et deux projecteurs puissants du fond de la salle.

Il y a peu de frais à engager pour faire du Le Clair une salle plus preformante : une rampe fixe à bonne distance (pour ne pas éblouir les intervenants), un plateau mobile pour élargir la scène. Ce qui permetttrait d’accueillir une centaine de personnes (un peu plus même en ouvrant le balcon) pour des spectacles de qualité ainsi plus facile à fiancer.

la Double Surprise

On savait que Hiroko, la passion de l’accordéon personnifiée en femme japonaise, est célèbre dans son propre pays, où pourtant l’accordéon n’est pas roi, et qu’elle reconnue en France parmi ses pairs.
On savait que ceux-ci, à la suite de Richard Galliano et de quelques autres avaient libéré le répertoire.
La vraie première surprise est venue de la pureté du son que Hiroko tire de son instrument, (un Maugein basses standards) choisi avec soin certainement. 0n ne peut pas ne pas la remarquer dans le cadre de la salle du Le clair, particulièrement claire et juste.
C’est que le rendu sonore de l’accordéon dépend beaucoup de l’instrumentiste ; on dit souvent que le soufflet est l’archet de l’accordéoniste.
A cela s’ajoute un doigté délicat de sorte que dans le jeu d’Hiroko le son global est particulièrement riche. Hiroko Ito est une accordéoniste exceptionnelle

La deuxième surprise c’est le shamisen.
Sylvain est presque certainement le seul européen qui non seulement le pratique, mais en est considéré comme un maître (c’est à dire digne de l’enseigner à l’égal des plus grands japonais).
Mais la surprise est devenue extrême, lorsque, passée la présentation de ce luth traditionnel, les deux instruments ont délivré une musique si fusionnelle.
Petite note linguistique pour la lecture à voix haute : dans les transcriptions des mots japonais, le h est toujours aspiré.