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Archives mensuelles : novembre 2019
Quatuor Simon
Dimanche 24 novembre 15 heures
salle du cinéma Le Clair
quatuor à cordes Simon
entrée 12 EUR
contact et réservation 06 82 24 00 76
avec le soutien du département de la Dordogne, de la communauté Périgord Limousin et de la commune de Thiviers
Le programme est ainsi composé :
Beethoven le quatuor n°7
Dvořák les Cyprès romances 2, 11 et 12
Schumann le quatuor n°1
Le quatuor
Le quatuor Simon est né de la rencontre à Paris il y a « quelques » années de quatre futurs grands prix du Conservatoire. Cet ensemble reçut d’emblée plusieurs distinctions. Membres fondateurs Maud et Jérôme furent ensuite rejoints par Bertrand et Nicolas.
« De Bach à Boulez », le quatuor Simon a de nombreux enregistrements en CD et à la radio. Le CD disponible le plus récent est celui du Quatuor Armingaud de Lalo. On attend l’impression de ceux, dont les bandes sont prêtes, de Brahms et du compositeur chilien Enrique Soro (1884-1954)
Maud violoncelle et Jérôme premier violon
La famille Simon fréquentait les Loewenguth. Aussi Maud et Jérôme commencèrent-ils véritablement leurs études musicales à la Scola Cantorum où la pratique du violon était enseignée par Alfred Loewenguth, qui fut le fondateur en 1929 du quatuor éponyme et dont le frère Roger tint la partie de violoncelle (mais dans les dernières années seulement).
L’illustre quatuor Loewenguth a beaucoup enregistré (« de Bach à Milhaud »), et fait ainsi souvent référence. Alfred Loewenguth est aussi reconnu pour les OJAL, les Orchestres de Jeunes Alfred Loewenguth, une pratique alors novatrice organisée par classe de niveau.
Aujourd’hui, Jérôme dirige la Philharmonie parisienne, ensemble amateur qui joue dans divers lieux de la capitale les grandes œuvres du répertoire comme récemment la Grande Symphonie de Schubert – et l’été aux environs de Sarlat
Bertrand Aimar second violon
Bertrand est pour quelques concerts par an, violon solo d’Achor (le chœur et l’orchestre de l’AP-HP) et intervient à Polynotes, une école parisienne de quartier originale – mais depuis plus de 15 ans (On y fait des notes, on les met ensemble …et ça fait de la musique !)
Des exemples d’activités – j’allais oublier celles de solistes à l’orchestre de Nevers partenaire du conservatoire de Dijon, qui viennent en supplément du métier de chambriste et de professeur de conservatoire et qui s’adressent tant aux enfants qu’aux adultes, contribuant à faire de la musique un véritable tissu social et vivant intergénérationnel.
Nicolas Galière alto
Tout en étant actuellement membre de deux trios (avec piano ou flûte) et de l’Opera Chamber Orchestra, lequel répète le Conte du Soldat pour fin janvier, Nicolas intervient à l’Académie de musique de Mirecourt, Cité des Luthiers).
Rencontre avec Nelly Buisson
Jeudi 21 novembre 18 heures
Thiviers, bibliothèque
Rencontre avec … Nelly Buisson
Propos sur les Faïences de Thiviers
présentation de son nouveau roman
En Attendant Emma
entrée libre – manifestation gratuite
Dans son dernier roman, qui vient juste de paraître ce 9 novembre, Nelly Buisson déroule dans un hameau du pays de Thiviers une intrigue amoureuse franco-anglaise aux rebondissements multiples. On découvre assez vite que le héros anglais de l’affaire n’est pas là par hasard : descendant d’un faïencier anglais, il possède des pièces au « Rouge de Thiviers » et cherche à en savoir davantage sur leur histoire !
A mesure que se résout l’intrigue contemporaine, l’explication de l’énigme historique presque cornélienne et en tout cas tragique, apparaîtra progressivement grâce à une enquête collective, dans laquelle interviennent en arrière-plan des thibériens connus.
Tandis qu’in fine, à l’issue de l’aventure, chacun des héros romanesques trouve sa juste place en France ou en Angleterre , et peut-être, l’espoir d’un bonheur raisonnable et durable.
Plus qu’une lecture
Flore Audebeau et Michel Gendarme – photo Richard Mailfert
la grue origami du décor a été réalisée par Isabelle Jura – L’Atelier
Vendredi 8 novembre, le public thibérien a donc pu découvrir au Théâtre de Poche la pièce Origami Blues de Michel Gendarme. Une performance oscillant tour à tour entre un récit d’une grande tension, cachant autant que possible une grande indignation, et des images poétiques d’une grande sensibilité.
Dans le contexte d’un Japon d’après-guerre sous le contrôle du vainqueur, où croisant le projet étrange (the Hiroshima Maidens) de réhabilitation aux Etats-Unis d’exactement 24 jeunes filles – sur des dizaines de milliers, et la sacralisation de la légende des Mille Grues telle qu’incarnée au Parc de la Paix par la statue de Sadako Sasaki – qui a vraiment existé et dont l’auteur reprend le prénom, le dialogue évoque par une vie particulière brève et fictive mais si banale, le calvaire des jeunes filles victimes des brûlures de l’explosion d’Hiroshima et des leucémies foudroyantes qui sont venues plus tard, les maladies de la bombe.>La voix claire et chaleureuse de Flore Audebeau comédienne et metteur en scène et les intonations subtiles de Michel Gendarme ont donné vie à cette pièce, qui devrait être produite à Bordeaux en 2021 par la compagnie l’Art-Hache-Scène .
Plus qu’une lecture et presque une création, quasi achevée du moins dans sa dimension sonore et radiophonique, aux intermèdes musicaux près – si tant est qu’ils soient nécessaires, à dire vrai, pendant le bord-de-scène, seule Flore la metteur en scène y pensait.
Bis
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