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Poignez vilain

Toute le monologue « la Solitude du Mammouth » est construit sur l’illustration d’un vieux proverbe médiéval qui est parvenu jusqu’à nous grâce à Rabelais :

Oignez vilain, il vous poindra
Poignez vilain, il vous oindra.

La plupart des commentaires s’appesantissent sur la figure de style. Ici le vilain n’est pas nécessairement paysan ou serf. Le dicton est destiné à l’honnête homme, ou à l’honnête femme : le vilain est, en français moderne, juste un beauf.

Bérénice, jouée par Geneviève Damas, est une honnête femme d’autant plus assurément qu’à la fin la justice immanente lui donne raison – laquelle ne s’embarrasse pas de la morale ordinaire.

Dans le pièce, tout est vrai :
les mammouths ont vraiment commencé à disparaître au Pléistocène inférieur alors qu’homo sapiens était déjà entré dans l’histoire ;

Joseph Beuys est un réel artiste allemand qui a en effet été exposé à Beaubourg en nonante quatre ;

les techniques colombophiles pour attirer les pigeons sont rigoureusement exactes ;

les moteurs thermiques n’aiment pas du tout le sucre

Ambiorix, chef des Eburons aussi, tous ceux qui ont lu la guerre des Gaules d’un bout à l’autre (de moins en moins nombreux) le savent – des germains d’ailleurs selon César ;

et Brice bien sûr, est un beauf parfait.

Petite rouerie supplémentaire, qui n’aura échappé à aucun belge, il se pourrait que le grand travail de ce pâle universitaire ne soit en définitive que le projet fictif de décalque de l’épopée en cinq chants publiée par un certain Johannes Nolet de Brauwere van Steeland en 1841 et traduites en français en 1846 par Pierre Lebrocquy.
Une raison supplémentaire, pour que justice passe.

Assemblée Générale du 7 Février !

L’assemblée générale s’est tenue le mardi 7 février 2017 (exercice 2016)

Le compte du nombre d’adhérents (c’est à dire des bénévoles participant à l’organisation des manifestations) est augmenté de deux unités.

Le bureau a été reconduit
Georges Stocki, président
Gabriëlle Eichholtz vice-présidente
Bernard Imbault trésorier
Didier Méry trésorier adjoint
Sylvain Noël secrétaire
Brigitte Manaud secrétaire adjointe

Quatuor Marjan – de Pergolèse à Piazzolla

Dimanche 4 décembre, 15 heures
Thiviers, salle du cinéma Le Clair
de Pergolèse à Piazzolla
quatuor Marjan
flûte hautbois harpe et piano
possibilité de réserver au O682 240 076
marjan-2016@acthiv.fr

le quatuor Marjan
 


Valerie Leroux
flûte

Peter Onnes
hautbois

Marjan Deiman
harpe

Charlotte Segonzac
piano

le programme

Johann Joachim Quantz (1693 – 1773)
sonate en trio en do mineur, Andante moderato et Allegro
flûte, hautbois, harpe, piano

Pergolèse (1710 –1736) – Danbé (1840 – 1905)>
O Salutaris
flûte, hautbois, harpe, piano

Mozart (1756 – 1791)
concerto pour flûte et harpe KV 299, 2e mouvement Andantino
flûte, harpe et piano

Pauline Viardot (1821 – 1910)
Tarentelle
flûte et piano

Saint-Saëns (1835 – 1921)
sonate pour hautbois et piano – opus 166 – Andantino, Allegretto, Molto Allegro
hautbois et piano
et
Romance de la suite pour orchestre op 49
flûte, cor anglais, harpe et piano

Cécile Chaminade (1857 – 1944)
Concertino pour flûte op 107
flûte, hautbois, harpe et piano

Debussy (1862 – 1918)
Danse sacrée et Danse profane
harpe et piano

Prokofiev (1891 – 1953)
prélude opus 12 n°7
harpe

Piazzolla (1921 – 1992)
Oblivion
flûte, cor anglais, harpe, piano

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Maestro trio à cordes avec piano : la Musique russe

Dimanche 13 novembre, 15 heures
Thiviers, salle du cinéma Le Clair
la Musique russe
Maestro trio à cordes avec piano

la pianiste


Kazuko Hiyama

Kazuko est une jeune pianiste pleine d’avenir, qui a commencé l’étude de la musique au Japon où elle est née et est venue en France en 1996, où elle s’est mariée et réside maintenant après être passée par les Conservatoires de Paris et de Lyon (CNSMD).
Ele a découvert la salle du cinéma Le Clair de Thiviers, où elle tenait le clavier entouré de trois clarinettiste pour le concert de l’Avent du 15 novembre 2014.
Nous avons aussitôt remarqué son talent lorsqu’elle a entamé la Grande Valse Brillante op. 18 (celle où Chopin met en valeur le dispositif de double échappement que le facteur Erard invente en 1832), puis nous avons été enthousiasmés par son interprétation de deux préludes du Livre II de Debussy : Bruyères et Feux d’Artifice.

les archets


Igor Volochine

Boris Baraz


On pourrait dire que l’histoire commence au conservatoire Tchaïkovski à Moscou qui voit passer parmi ses élèves Igor pour le violon et Boris pour le violoncelle.
Elle se poursuit toujours à Moscou lorsque Youri Bashmet appelle Igor et Boris à rejoindre les Solistes de Moscou et ses grandes tournées internationales.
Puis viennent la perestroïka, l’ouverture de l’Union soviétique, la crise néo-libérale.
Bientôt Igor et Boris s’installent à Paris qui devient leurs résidences définitives.
Sans préjudice des grands voyages, Igor, pédagogue réputé, privilégie l’enseignement au Conservatoire et exerce encore aujourd’hui à l’Ecole Normale de Musique.
Boris continue lui à multiplier les concerts à travers le monde (quatuor Moscow Chamber Academy ou encore, par exemple, soliste au London Philharmonia Orchestra). Il participe aussi à la transmission (par exemple à la Scuola di Musica di Fiesole, etc.).

L’histoire continue au début des années 2010 à Bordeaux, lorsque Kazuko fait la connaissance d’Igor. Ils forment bientôt un duo piano-violon qui se produit en France régulièrement.
Lorsque qu’Igor et Boris ont besoin d’une pianiste pour les trios du répertoire qu’ils connaissent presqu’intégralement et ont joué dans le monde entier, ils proposent tout naturellement à Kazuko de les rejoindre, un appel qui ne se refuse pas !

un programme de musique classique russe

de la fondation de l’école russe à la modernité (mais pas dans l’ordre)

  • Glinka (1804 – 1857)
    trio pathétique en ré mineur (1832)
  • Chostakovitch (1906-1975)
    trio n°1 en ut majeur op. 8 (1923)
  • Rachmaninoff (1873 – 1943)
    trio élégiaque n°2 en ré mineur

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Conférence : Louis Catoire (Paris 1805 – Périgueux 1864) architecte

Mardi 18 octobre 20 heures 30
Thiviers, Théâtre de Poche, ancien espace Virmouneix
impasse de Tombouctou, rue Lamy (entre le 32 et le 34)

Architecte juste diplômé de l’école des Beaux-Arts, Louis Catoire arrive à Périgueux un beau matin de 1826 pour y être reçu par le maire et le préfet.
Il y restera jusqu’à la fin de sa vie et pendant plus de 20 ans transformera complètement la ville hors de l’enceinte médiévale dont il achèvera la destruction (à l’exception de la tour Mataguerre).
L’homme fut oublié sitôt retiré. Pourtant encore aujourd’hui dans le quartier moderne on retrouve ses marques, bâtiments et fontaines, à commencer par celles du cours Montaigne et de la place Bugeaud.
Aussi les historiens locaux, et le premier Jacques Lagrange, l’ont-ils rappelé par leurs publications au souvenir de la postérité et désormais l’Office de Tourisme de Périgueux inclue régulièrement dans son offre de visites, un périple XIXe siècle spécifique.
La conférence présentera la vie de cette personnalité au caractère plein de contradictions elle nous promènera dans Périgueux (et au-delà jusqu’à Thiviers) à la découverte de l’empreinte de Catoire sur la ville, s’appuyant sur un diaporama de photographies anciennes et contemporaines.
Ancienne enseignante, romancière et photographe à l’occasion, la conférencière Nelly Buisson est passionnée d’aquarelle, d’histoire et de littérature.

Nelly buisson

le 21 octobre 2016
Etrange destinée que celle de Louis Catoire, enfant naturel apparemment abandonné mais poussé jusqu’à l’école des Beaux-Arts, puis jeune diplômé, jusqu’à la préfecture de Périgueux, où il fut accueilli à bras ouverts. Porté aux nues par la presse locale sur la durée de ses fonctions d’architecte départemental, puis brusquement ignoré et finalement oublié !
Aujourd’hui, il n’est guère connu que des affiliés et des amis de la Shap, devant laquelle plusieurs études lui ont été consacrées, et des visiteurs que Martine Balout et ses assistantes ont conduits avec passion dans le Périgueux « du XIXe siècle ». Probablement plus célèbre en dehors de la ville qu’auprès des héritiers de ceux dont il était devenu le concitoyen.
Nelly Buisson a restitué avec brio la vie de ce personnage qui garde encore quelques mystères (pas un portrait de lui, par exemple) tout en nous en en faisant apprécier le réel génie.

la Renaissance musicale en Europe

Viva Voce et la Renaissance musicale

La liste des compositeurs figurant au programme de ce concert du 2 octobre 16 heures à l’église de Thiviers :

Roland de Lassus, Adrian Willaert, Tomás Luis de Victoria, Pierre Sandrin, Claudin de Sermisy, Clément Janequin, Maddalena Casulana, Philippe Verdelot, Costanza Festa, Cristóbal de Morales, Gregor Aichinger, Salomone Rossi, John Dowland.


le 4 octobre

Brillant concert unanimement apprécié, où les compositeurs et les poèmes connus ont heureusement équilibré la découverte d’autres moins connus.

Le groupe revient à ses premières amours, la musique baroque, et prépare maintenant un concert Haendel.

Punta de Bordaro da Palestina

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