Rappelons que le concert a bénéficié du soutien conjoint du Département et de la Communauté de communes.
Blandine Courel, directrice du conservatoire de la Dordogne était également représentée.
Ces présences sont importantes aussi – moralement – pour les organisateurs et nous en remercions ces personnalités
A noter également la proportion des invités des communes alentour présents ou représentés (Sorges, Lempzours, Nantheuil, Milhac de Nontron, Vaunac), et même la participation, discrète et furtive de membres des nouvelles associations.
Ce qui nous a donné l’idée de la citation (un peu étendue) en titre de cette postface.
Dans l’atmosphère feutrée de la salle du Le Clair, le son très doux et très pur, très juste et très agile aussi, de la flûte de Sabine Frenzl accompagné d’un trio à cordes bien équilibré, évoquait l’interprétation par leur commanditaire dans une demeure élégante d’Amsterdam, des trois premiers quatuors de Mozart, les nos 1 et 3 en l’occurrence.
Plus tôt, à la Résidence de Wurtzbourg, transposé par Joseph Küffner, musicien de cour et ,dirait-on aujourd’hui, d’harmonie, l’écoute des derniers airs à la mode venus d’Italie, l’ouverture du Barbier de Rossini ou la paraphrase du grand air virtuose de Figaro encore plus brillante que tel que chanté par un baryton
Ou plus familial, dans une maison de la paroisse de Lichtental ou dans un salon ami à Vienne, les prémices d’un trio à cordes encore inachevé (et qui de 1816 à 1828 le restera).
Un moment musical agréable et somme toute très vivant, exigeant au niveau de l’interprétation, dans une après-midi d’automne par ailleurs un peu terne.
Photographie extraite de la série de clichés pris par l’OPPV à l’issue de la répétition
Week-end plaisant aussi pour les musiciens en avant-concert puisqu’arrivés tôt, ils ont profité de la beauté de la campagne du Périgord (du côté de la ferme Paradinas et vers le départ de la boucle des « Trois Cochons »), et repartis avec quelques kg de noix bio du Périgord – production de la ferme thibérienne des Âges – et même un bocal de sa fameuse farine de noix, le violoncelliste est aussi, comme Ragueneau poète, pâtissier.
Et bien sûr, on aura ouvert d’emblée le bocal d’une spécialité au canard, façon « grand-mère ».
Merci enfin à nos bénévoles, Brigitte parfaite hôtesse à l’entrée – entre autres mérites, Gabriëlle, à l’œuvre dès samedi soir, et, de Tours, Gilles et Edith.