Trio Ruvido



Le trio Ruvido est le trio d’anches du quintette éponyme que nous avons reçu en décembre 2014 et qui avait été très apprécié. Le trio d’anches propose un répertoire bien différent de celui du quintette à vent et plus nettement chambriste.

Les musiciens

Juliette Bourette, basson, est le leader et bien que cela commence à être difficile pour les uns et les autres en termes d’engagements, entre la préparation des examens finaux (le flûtiste est en ce moment au conservatoire de Genève…), les concerts et les participations aux concours internationaux de quelques-uns, elle aimerait rejouer avec ce quintette qui d’emblée s’était fait remarquer pour sa qualité – et on peut penser que cela se fera même si le trio d’anches prendra sa vie propre (cf. supra)

Depuis son concert à Thiviers, Juliette, a passé son prix du CRR Paris (on le présente quand le professeur vous dit de le faire), et est entrée au Conservatoire, où elle entame sa troisième année.
Elle travaille beaucoup en orchestre orchestre français des jeunes, quelques autres entre temps. Et maintenant orchestre des jeunes de l’Union européenne, et une tournée en Chine il y a quelques jours.
On a appris incidemment que c’est le grand-père de Pierre qui l’avait attirée vers le basson, mais ça n’arrive pas à toutes les jeunes filles même douée pour la musique.
Ilyes Bouffaden, hautbois, est lui aussi issu du CRR Paris, et également en troisième année du Conservatoire. Titulaire de quelques grands prix internationaux spécifiques de son instrument, il a été appelé récemment comme hautboïste solo dans l’Orchestre de Chambre de Paris, une formation renommée qui joue régulièrement au Théâtre des Champs Elysées.
Quant à Hugo Proy il s’engage dans une carrière non moins intéressante mais moins banale et travaille avec de nombreux grands du jazz. Et il fait le sideman, métier difficile et rare qui consiste à venir étoffer les ensembles de jazz établis pour leurs enregistrements (et évidemment, il faut jouer dans le style de chacun).

Le programme

Bach, un extrait des variations Goldberg : les 9 variations en canon (de trois en trois de 3 à 27) arrangés pour trio d’anches arrangées par Michek Del Giudice, un chef de musique qui aura ainsi (entre autres) fait son chemin.
Mozart, un divertimento pour trois cors de basset transcrit par Oubradous (quasiment le père fondateur des trios d’anches)
Rossini, la Sinfonia de la Scala di Seta où le hautbois a le beau rôle. Un arrangement d’un musicien franco-allemand Stéphane Egerling, hauboïste évidemment. On commence à rejouer l’Echelle de Soie dans son entièreté (c’est une grosse farde), mais la sinfonia est toujours restée au répertoire.

Pour la deuxième partie

Tomasi, dont nous pensions que personne ne le connaissait (en tout cas pas nous) mais si, il a son nom dans le sudest presque partout, et même (il était corse) au CRR d’Ajaccio. C’est qu’il a écrit beaucoup d’œuvres importantes avec lesquelles il a eu de beaux succès à Paris comme en Provence : grands concertis, poèmes symphoniques (d’inspirations très intellectuelles et littéraires), ouvrages lyriques
Pour cette fin d’après-midi dominicale, ce sera un simple et délicieux Concert champêtre.

Ibert, dont la gloire du Prix de Rome, de la direction de la villa Médicis et de celle de l’Opéra et de l’Opéra comique (à l’époque réunis en une seule institution) s’est conservée, et qui était un ami des trios d’anches : ce sera donc, dédiées à Oubradous Cinq Pièces en trio

Dimanche 12 novembre 15 heures
salle du cinéma Le Clair, 4 avenue du Général Leclerc