Une après-midi très conviviale avec le trio Ruvido


Hugo Proy Juliette Bourette et Ilyes Bouffaden

Alors qu’à l’extérieur le temps était plutôt maussade, partagé entre grosses averses et modestes éclaircies, le récital du trio Ruvido au Le Clair s’est déroulé dans une atmosphère conviviale relevée par l’ambiance si cosy de la salle.

Le public a été pris d’emblée par le charme particulier du trio d’anches dans les canons extraits des Variations Goldberg (une sur trois), particulièrement lisibles dans la transcription pour instruments à vent.

L’interprétation du divertimento pour trois cors de basset transcrit pour la clarinette d’aujourd’hui, le hautbois et le basson, a été …mozartienne, tout simplement.

L’ouverture de l’Echelle de soie de Rossini, très brillante, a donné envie d’entendre la suite : l’Odyssée à Périgueux ou le Théâtre-Opéra à Limoges peuvent maintenant programmer sans soucis l’opéra-bouffe dans son entièreté pour leurs prochaines saisons.

Et juste avant les Cinq pièces en trio de Jacques Ibert dédiées à Fernand Oubradous, le père-fondateur en quelque sorte du trio d’anches, on avait apprécié la simplicité parfaite du « Concert champêtre » d’Henri Tomasi grâce auquel on a pu rêver un instant à nos déjeuners sur l’herbe du printemps prochain.

Retour à l’urbanité avec en bis une composition d’Hugo Proy sur un thème de Joe Isaishi pour le film Nausicaa de la vallée du vent d’Hayao Miyazaki, la composition de Miles Davis Nardis et enfin le célèbre Tico-Tico no Fubá.